Baronnie obtenue par échange avec la baronnie de Bram [qui n'en était pas une IRL] héritée de sa mère, Elissa de Volpilhat, faite baronne par Denys de Bourbon, et dont les mérites
sont développés ici [Denys s'excuse pour la qualité médiocre de la patente] :
Citation:
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Liste des Mérites et des qualités :
Elissa, baronne de malpertuis, a connu une longue carrière en languedoc. Deux fois maires de carcassonne, présentes de nombreuses fois au conseil il y exerça les
charges de prévôt, procureur, juge, chambellan, et Commissaire au commerce sur une vaste période de 5 mois). Ajoutez y une rare activité au sein du conseil comtale,
nous avons là une personne exeptionnelle à qui Je voudrait décerner la vicomté de Razès.
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A Montpellier, le 17 aout 1454.
Denys, Comte du Languedoc
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Citation:
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A tous présent et advenir salut.
En vertu des pouvoirs afférant à ma charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict Touraine, Maréchal d'Armes de France, après consultation du collège héraldique,
nous validons et contresignons les procédures d'annoblissements concernant les personnes suivantes :
- Messire Jub au titre de baron de la
Guardiole
- Dame Elissa au titre de baronne de Bram
- Messire Deboitemendumenix au titre de baron de Largentière
Apres consultation idoine, nous ne validons ni ne contresignons la procédure d'annoblissement concernant Messire Jean de bourbon et Dame Lea10 pour respectivement la
baronnie de la Voulte et Saugues
Faict le trentieme jour du mois d'Auguste de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Quatre, sous le régne de nostre bien aimée majesté le Roy Levan III de
Normandie
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Nota : Pour une pecadille administrative, après validation des hérauts pour la Vicomté, les Maréchaux d'Armes passant derrière en ont fait une baronnie. Elissa, s'offusquant de ce que
Razès soit classé en "baronnie", demanda et obtint qu'on lui octroie un autre fief à la place ayant rang de baronnie - et faisant confiance aux hérauts ayant rempli la liste des fiefs
disponibles. Ce n'est que plus tard qu'elle se rendit compte que Bram ne fut une baronnie qu'au XVII° siècle. La première demande d'échange échoua.
Grâce à une jurisprudence, Marguerite, ayant hérité du fief, obtint de le faire changer pour Cauvisson, Baronnie historique :
Apolon a écrit:
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Avec l'autorisation de Montjoie, et du Comte TT du Languedoc, Margot de Volpilhat est autorisée à échanger son fief de
Bram contre celui de Calvisson
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Ironie du sort, Cauvisson, baronnie historique, se voit hérigée en vicomté par la présente patente :
LeGueux a écrit:
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Nous, LeGueux, X° Comte du Languedoc de par la volonté des urnes et d’Aristote, à tous ceux qui cette présente lettre liront, présent et advenir,
salut.
Au vu de ses mérites, Nous estimons qu’il est de notre devoir d’expédier la présente afin de donner des marques publiques de la reconnaissance qu’il nous est donné de
ressentir pour la dicte "Marguerite Corteis de Volpilhat".
Ainsi nous vous exposons les fait qui amène cette reconnaissance :
Au niveau municipal, elle fut avant d’entrer au conseil comtal, responsable de l’échevinat aux vagabonds, ayant en charge l’intégration des nouveaux arrivants à
Carcassonne jusqu’en mars 1455 poste qu’elle abandonne lorsqu’elle prend une charge de conseiller comtal.
En outre elle fut l’une des trois organisatrices du Troisième Carnaval de Carcassonne en mars 1455, événement dont la portée a dépassé les frontières du
comté.
Elle entre au conseil comtal sous le mandat de Guilhem TT de Tréviers. Elle est aussitôt nommée Juge, fonction qu’elle exercera d’une manière très sérieuse durant ce
mandat, puis le notre, où elle est reconduite à cette tache. d'avril à juin 1455, amenant les premières peines d’exposition publique (pilori, marquage au fer)
prononcées en Languedoc, ainsi qu’une base permettant la réalisation de procès publics dont les premiers tests de rodage sont actuellement en cours.
Nous n’avons hélas pas le nombre exact de verdicts rendus, mais vous imaginez bien le nombre qu’il peut y avoir dans un comté de neuf villes. Ce dont nous sommes sûrs,
c’est qu’aucun procès n’a souffert de retard excessif de son fait, malgré qu’elle ait eu des cas difficiles et délicats à juger, et du cumul des charges.
Sous notre législature, du 25 avril au 25 juin 1455 , nous la nommons Chambellan en sus.
De sa charge de Chambellan, il ressort, en plus des nominations, révocations, de l’accueil des diplomates, gérer le personnel, proposer une bonne quinzaine de traités
à ratifier, elle a organisé et supervisé le déménagement de la Chancellerie, agencé elle-même l’organisation des nouveaux locaux, déménagé elle-même certaines
ambassades non affectées, déménagement effectué en un temps restreint n’excédant pas une semaine entre la prise de décision du conseil et l’entrée des ambassadeurs au
nouveau domaine. Elle a enfin remis sur pied le projet de réunion au sommet à Sauveterre entre provinces voisines et s’efforce de lui donner consistance.
En outre, ayant réanimé les relations avec les deux archevêchés couvrant la province, et donc la nécessité d’un conseiller aux cultes se faisant ressentir, elle s’est
tout naturellement portée volontaire pour ce poste supplémentaire.
La charge de conseillère aux cultes, nouvelle en notre province, lui a fait organiser une enquête comtale afin de sonder les tendances religieuses de la province, en
prévision de révision / rédaction de concordat avec les provinces ecclésiastiques de Bourges et de Narbonne.
Toujours à ce titre, elle participe activement aux négociations du concordat entre le Languedoc et l’évêché du Puy (province de Bourges), concordat en cours de
validation actuellement ; est présente aux discussions au sujet de l’organisation du pèlerinage au Puy ; et siège au conseil de la foy de Narbonne où elle participent
aux discussions concernant la révision du concordat Narbonnais.
Enfin, son implication en tant que conseillère comtale dépasse largement le cadre de ses déjà nombreuses attributions. Elle participe activement à tous les débats,
amenant propositions et idées.
En outre elle participe à l’élaboration, la mise au point, la supervision et le déroulement des animations comtales (concours de la Reyne du Mai, Encierro de Béziers
entre autres - mai et juin 1455 – les autres n’ayant pas encore vu le jour).
Enfin, le coutumier du Languedoc est en refonte complète, ce projet, assez colossal à vrai dire, engagé depuis début mai 1455, n’est pas tout à fait abouti, et devrait
être voté d’ici quelques jours. Elle a proposé une bonne partie des modifications apportés, chose difficilement chiffrable, mais sa contribution est une des plus
importantes, si ce n’est la majeure.
A ces implications au sein du conseil, s’ajoutent des œuvres qui dénotent son abnégation, sa noblesse et son amour de la province, en voici quelques exemples
:
-Dès la destruction partielle de la Cathédrale de Narbonne, en novembre 1454, elle a, de son propre chef, supervisé le nettoyage des structures restantes. Elle a pris
contact avec la guilde des charpentiers pour organiser la pose d’une nouvelle charpente, travaux qu’elle a surveillés activement durant les nombreuses semaines qu’ils
ont duré. Ses demandes répétées pour que le Conseil comtal étudie la situation de la Cathédrale a mené à la création du poste de Grand Architecte du
conseil.
-Sous le mandat de Guilhem TT de Tréviers, elle a effectué de réguliers voyages jusqu’à Urgel à la tête de convois de marchandises, mandatée par la dame Vanyel, CaC,
auprès de l’Aragon.
–Elle a assuré, en plus de ses responsabilités comtales, son rôle de diaconesse officiant à la place du prêtre – Carcassonne n’avait pour ainsi dire plus de prêtre
depuis des mois.
Ainsi, face à de tels faits, ne pouvant que ressentir reconnaissance, il nous tient à cœur que de lui démonter ce sentiment.
A cette fin, nous usons de notre grâce spéciale, pleine puissance, et autorité Comtale. Nous avons par ces présentes signées de notre main, érigé la baronnie de
"Cauvisson", parfois dict "Calvisson" d’ores et déjà entre les mains de la susdite "Marguerite", en "Vicomté". La susdite personne prêtera serment d’allégeance envers
notre personne pour le susdit fief.
Par voie de conséquence ladite personne prend le titre et le nom de "Vicomtesse de Cauvisson".
Voulons, ordonnons et Nous plait que ci-après, tant en jugement qu’autrement, et en tous actes particuliers et publics, la susdite personne soit tenue, censée et
réputée, tout comme nous le faisons, possédant le susdit fief pour en jouir faire et disposer comme bon lui semblera, ainsi que des titres, honneurs, autorités,
prérogatives, et préséances qu’il confère.
Qu’à ces fins ladite personne puisse et soit loisible de les tenir et posséder en notre Comté et dans tout le Royaume de France, car tel est notre bon
plaisir.
Faict en l'enceinte du chateau de Montpellier, le 25éme de juin de l'an de Pasques MCDLV.
LeGueux, Comte du Languedoc
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A tous présent et advenir salut.
Nous, Anthony de Massigny, dict « Montjoye », Roy d’Armes de France, après consultation du collège héraldique, validons et contresignons la procédure d'anoblissement
suivante proposée par Messire LeGueux, Xème Comte du Languedoc :
Dame Marguerite Corteis de Volpilhat, Baronne de Calvisson, voit sa Baronnie élevée en Vicomté et
devient Vicomtesse de Calvisson; ses armes seront « D'azur aux trois pal d'or, les pals d'azur chargés chacun de quatre
roses d'argent, à la grande losange brochant écartelée : au premier et au quatrième d'argent au noyer terrassé de sinople, au deuxième losangé d'argent et de gueules,
au troisième de gueules au château d'or sommé de trois tours du même, maçonné de sable, la tour du milieu plus élevée que les deux autres ; sur le tout d'or aux trois
lambels de gueules l'un sur l'autre».
Faict le cinquième de Juillet de l'An de Pasques Quatorze Cent Cinquante Cinq,
à Sainct-Anthoine-le-Petit.
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