Fief Baronnial (attribué en mérite)

 

 

Actuel Seigneur : Finubar Anar 

Précédent Seigneur : 

 

 

Description du Blason : « D'argent, au poirier de sinople, posé sur une terrasse de même, fruité d’or. »

Devise : /

Nom des habitants : Pérignanaises - Pérignanais 

 

Seigneuries vassales recensées :

  • Armissan (attribuée à Hirisar de Leuze)
  • Moujan (attribuée à Yull Leon-Aur, dict Yullthebest)

 

 

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Généralités historiques 

Le village de Pérignan [ancien nom de Fleury] était jusqu’à la fin du Moyen Âge un village fortifié, un castrum, bâti sur une colline et surmonté du château des seigneurs du lieu. 

  • Création de la baronnie : 
    Après la mort d'Amalric Ier, fils du vicomte de Narbonne, Aymeric III, et de Marguerite de Montmorency, sa seconde femme, ses deux fils Aymeric et Amalric, mettant fin à leurs différends au sujet de leurs droits patrimoniaux, convinrent, par un accord du 9 des kal. d'avril (24 mars) 1271, ménagé par leurs amis communs, qu'Aymeric aurait pour son lot la Vicomte de Narbonne, conformément à la donation paternelle qui lui en avait été faite, et qu'Amalric, son frère puîné, aurait la baronnie de Pérignan avec une assignation de 1,000 livres de revenu sur les fiefs et seigneuries dépendant de la Vicomte, à l'exception toutefois de la ville de Narbonne et de son territoire. 
    En 1281, Guy de Lévis, Maréchal de Foy, Sénéchal d'Albigeois, rend une sentence arbitrale entre le vicomte de Narbonne Aymeric et Amalric, son frère, baron de Pérignan , qui adjuge à ce dernier l'île del Lec, ainsi que les quatre métairies des Olieux, Moujan, Rieumar et Villeneuve, situées dans le district de la ville de Narbonne. 
  • Succession mouvementée : 
    En 1302, Amalric avait donné à son fils Aymeric la baronnie de Pérignan avec clause de substitution au profit de ses enfants, et, à défaut de ceux-ci , au profit de son second fils Amalric ou de ses enfants. Aymeric, qui n'avait pas d'enfants, sans tenir compte de la substitution établie au profit de son frère et de ses neveux, vendit la baronnie de Pérignan à Philippe VI, en 1346. 
    A sa mort, et sur la requête des héritiers substitués, divers arrêts du Parlement de Paris déclarèrent la substitution ouverte. Toutefois, l'arrêt qui annula la vente faite au roi se fit longtemps attendre, car le rétablissement de l'ayant droit des substitués en la possession de la baronnie de Pérignan ne fut prononcé que le 28 avril 1543, au profit d'Aymeric dit de Bar. 
    Aymeric de Bar, au profit duquel avait été rendu, en 1543, l'arrêt de réintégration, n'avait, au moment de sa mort, qu'un enfant mineur, Guillaume de Narbonne. Ses tuteurs abandonnèrent la baronnie de Pérignan à Cyprien de Narbonne, son oncle, par suite d'une transaction passée le 29 mars 1561. Ce dernier mourut laissant pour héritier Antoine de Bar, son fils, qui ne lui survécut pas longtemps. Les habitants de Pérignan furent soupçonnés de les avoir empoisonnés tous les deux. 
    Par le décès d'Antoine de Bar, la baronnie de Pérignan passa à Claire Dupuis, sa mère. Celle-ci se maria en secondes noces avec le sieur de Montmouton , et eut de ce second mariage deux filles. A sa mort, l'une d'elles, Antoinette de Montmouton, qui avait épousé Charles de Thézan, baron de St-Geniés, eut, pour sa part, dans la succession de sa mère, la baronnie de Pérignan. 
  • [ Comment la baronnie de Pérignan devint Duché-Pairie de Fleury : 
    Hercule de Thézan, le fils d'Antoinette de Montmouton et de Charles de Thézan, baron de St-Genés, hérita la baronnie de sa mère et la vendit, le 9 janvier 1651, à Henri de Fleury, trésorier de France à Montpellier, pour le prix de 75,000 livres. 
    Celui-ci la transmit à Gabriel de Fleury, son fils, le 21 octobre 1680. Elle advint ensuite à Mgr de Fleury, alors évêque de Fréjus, qui la donna à André-Hercule de Rosset, marquis de Roquosel. C'est après cette donation que la baronnie de Pérignan fut érigée en duché-pairie par l'influence du cardinal, et c'est à la suite de ce changement que le village de Pérignan a perdu le nom qu'il avait jusqu'alors porté pour prendre celui de Fleury qu'il a conservé depuis. ] 


Vestiges préhistoriques et antiques 

  • Villa gallo-romaine, dite Fount de Rome

 

Architecture civile 

  • Les portes et les porches toujours visibles qui subsistent aux abords des actuels boulevards qui ceinturent le village, sont les vestiges des remparts dont il reste encore quelques traces. 
  • La Cour de la Terrasse : Cour d’Honneur du Château. 
  • Partant de la Terrasse, un réseau de souterrains permettait de fuir le château en cas de danger, bien que l’histoire n’ait pas retenu que le village ait jamais été assiégé. Là encore la légende suggère que ces souterrains aboutissaient aux environs de Notre Dame de Liesse… 
  • Tour dite de Balayard : sans doute d’origine wisigothique, elle servit tour à tour, ou simultanément, de tour de guet, de tour de défense et même de pigeonnier seigneurial comme le prouvent les nombreuses alvéoles qu’elle contient, qui permettaient aux pigeons de nicher (à cette époque, l’élevage des pigeons était en effet réservé aux seuls seigneurs puisque ces volatiles voraces ravageaient les semences et les cultures…).


Architecture sacrée 

  • Chapelle des Pénitents : elle faisait anciennement partie intégrante du château et était donc réservée aux dévotions des chatelains du lieu. Elle fut cédée par la suite à la confrérie des Pénitents Blancs [désacralisée au début du XXème siècle]. 
  • Eglise paroissiale : datant du XIème siècle, elle présente à la fois des éléments du style roman et du style gothique. La façade extérieure est désormais classée «Monument historique» et on peut admirer à l’intérieur, [entre autres, l’escalier du clocher qui date du début du XVIIIème siècle], ainsi que les vitraux authentiques qui évoquent pour certains les hauts faits du Patron du village, Saint Martin. 
  • Chapelle de Notre dame de Liesse

 

Citation:
PREMIERE PATENTE 

Laurine. a écrit:
Messire Finubar Anar
Pour l’octroi d’une baronnie 

Lieu de Résidence : Montpellier 

Qualité actuelle : Roturier 

Demande d’octroi : 

Qualité du fief : Baronnie 
Nom : il nous est impossible de le déterminer de par l'inaccessibilité de la liste des fiefs disponibles suite au déménagement impromptu des dossiers publics de la Hérauderie dans un lieu inconnu 
Blasonnement : en fonction 

Charges exercées : 

- Membre actif de l’ost languedocien depuis août 1455 (soldat depuis novembre 1455, Sergent de Carcassonne en été 1456 puis lieutenant de Carcassonne en janvier 1457, sénéchal de l’ost depuis fin août 1458 au grade de Commodore de la Marine auquel il a été affecté sous le second mandat de l’an d’Horace 1457 de la Comtessa Enduril de Noùmerchat. 
- Capitaine de l’ost du Languedoc d’octobre à novembre 1457, ainsi qu’en février 1458 où un problème de santé lui fit renoncer à une partie de cette charge, tout en conservant le commandement de l’Ost 
- Conseiller sans attribution 2 mois (décembre 1457 - janvier 1458) 
- Conseiller municipal au titre de la défense de la ville pendant 1 an 
- Maire de la Bonne Ville de Carcassonne pendant un mandat en été 1457 

Mérites et Hauts Faits : 

- Participation aux campagnes militaires contre l’armée noire, l’armée des faux pélerins pour lesquels il reçut une citation de l’Ost, ainsi que la Guerre contre le Rouergue 
- Missions de renseignements pendant la Campagne du Rouergue faisant la preuve de la félonie d’une attaque de cette province contre la Bonne Ville de Lodève 
- Grande disponibilité pour répondre et guider ses hommes en caserne et leur transmettre son sens de l’honneur et du devoir envers le comté 
- A reconstitué de toute pièce la Garnison de la Bonne Ville de Carcassonne et à reçu la Croix Militaire du Languedoc à ce titre 
- Moteur de la refonte de la Marine 


Messire Finubar Anar, 

Il est des hommes sur qui on peut s appuyer quelques soient les circonstances pour défendre et protéger le comté, je pense que messire Finubar Anar est de cette trempe. 

Même si sa carrière civile n’égale pas en importance sa carrière militaire, il a toujours été dévoué à la ville où il résidait allant jusqu’à siéger un an au conseil municipal de Carcassonne au titre de conseiller à la défense de la ville, avant de pallier à un manque de maire en prenant cette charge pendant un mandat en été 1457. Il est à noté qu’à cette période, il dû gérer seul la ville à cause des retraites spirituelles estivales des conseillers habituels de la ville, mais qu’il apporta tout ses soins aux habitant, en particulier en aidant au développement de leur intelligence par la fourniture de poisson à bas prix, choses que la ville n’avait pas vue depuis des mois. Il réussit aussi à augmenter de façon considérable les finances de la ville, tout en prenant à la charge de la mairie le montant des impôts réclamés aux habitants par le comté sans que ça n’ait d’effet visibles sur les finances. 

Concernant le domaine militaire, après un début de carrière en la Bonne ville du Puy en Août 1455, un appel aux volontaires pour rebâtir la garnison de Carcassonne qui avait été laissée a l’abandon durant l’été 1456 fut lancé. Mestre Finubar Anar, fut le premier à se porter volontaire et quitta sa caserne et sa ville pour emménager à l’autre bout du Comté. Il fut nommé Sergent de Carcassonne la même 
saison 1456. En Janvier 1457, il fut promus au grade de Lieutenant dans la même caserne pour sa dévotion à la ville qu’il a protégé avec ses hommes durant la retraite de l’armée la même année de la prise du château de Montpellier ; en 1456. 
Durant la campagne qui opposa le Languedoc au Rouergue, Finubar Anar fut nomme Sénéchal en charge de reconstituer de toute pièce la Marine qui avait sombrée dans l’obscurité de l’Ost avec le décès de feu l’Amiral Denys du Lavoir de Murat ; chose dont il se chargea avec brio, puisqu’à la date d’aujourd’hui, la Marine Languedocienne dispose d’une caserne dans chaque port sis dans une grande ville du Languedoc, ainsi que d’un effectif important et réactif aux ordres. 

C'est un homme d'honneur, qui n’hésite pas à risquer sa vie pour la grandeur de l’ost et à travers cela pour le Languedoc. Il l’a déjà prouvé dans de nombreuses missions et campagnes diverses qu’il a, à chaque fois, accomplies dans l’honneur. 

En raison de son dévouement pour le comté et des compétences dont il a fait preuve et qu’il continue d’user pour le bien-être et la sécurité de tous, je souhaiterais élever Messire Finubar Anar au rang de Baron. 

Fa en Montpelhier, lo 3 de abrial de l'an de Horace 1458. 
 
Laurine. Sauvage , Comtessa de Lengadòc. 




Citation:
A tous présent et advenir salut. 

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict MontJoy, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, ne validons ni ne contresignons les procédures d'anoblissements porter à notre connaissance par dame Laurine Sauvage régnante de Languedoc concernant les personnes suivantes : 

  • Finubar 
  • Julios 
  • Maëlie


Les faits remarqués et notifiés ont été jugés par le collège héraldique trop peu suffisant et pas assez marqués par rapport à un conseiller classique pour mériter l'anoblissement. 

Le Collège héraldique, néanmoins, acte la durée de l'investissement et souhaite que les impétrants poursuivent sur cette lancée en faisant montre de quelques efforts supplémentaires. 

Par notre sceau, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques . 

Fait le septieme jour du mois de mai de l'an de grâce mil quatre cent cinquante huit, sous le règne de notre souverain bien aimé le roy Levan le troisième de Normandie 

 


DEMANDE DE REVISION DE LA COMTESSE ENDURIL 

Citation:
De Nous, Enduril de Noùmerchat, Comtesse légitime de Languedoc 
Au noble collège héraldique. 

Par la présente, répondons au refus de trois patentes présentées par un Coms de Lengadòc concernant les demande d'anoblissement pour l'attribution d'une baronnie aux personnes suivants : 

Le chevalier Julios du Fond de la Cave 
Damoiselle Maëlie 
Le Senher Finubar d'Anar. 

Nous étonnons des motifs de refus qui sont que ces personnes n'ont fait que le travail normal de conseiller comtal. 

Or, le chevalier Julios du Fond de la Cave n'a jamais été conseiller comtal durant toutes les années de services rendus et de dévoument au comté du Languedoc et pour lequel nous souhaitions le récompenser. 

De même, les patentes déposées pour les deux autres personnes ne faisaient que citer leur passage à un poste de conseiller comtal, mais les actions présentées par l'ancienne Comtessa Laurine Jehanne Sauvage ne sont que le fruit d'un labeur et d'un dévouement pour le comté du Languedoc en dehors de ce cadre. 

Que les demandes des régnants du Languedoc pour des attributions de fiefs sont d'autant plus rares que, jusqu'à présent, le simple travail de conseiller n'a jamais été motif à demande en ce sens, sauf cumul de postes comme cela fut le cas lors de l'élévation de la baronnie de feue Donà Marguerie de Volpilha au rang de Vicomté. 

Que les candidatures ont été soumises au conseil de la noblesse languedocienne et qu'elles y ont reçu avis favorable et reconnaissance d'un dévouement bien supérieur à la moyenne de la part de ces personnes. 

Aussi, je vous demande de bien vouloir revoir ces patentes en gardant à l'esprit ce complément d'information que je viens de vous remettre et qui aurait pu paraître confus ou mal exprimé, vous induisant en erreur à ce propos. 

Je vous remercie de bien vouloir considérer cette requête avec bienveillance et attention. 

Rédigé et scellé au sein du Château de Montpellier ce premier jour du mois d'octobre de l'an d'Horace 1458. 

Enduril de Noùmerchat 
Comtessa de Lengadòc 



COMMENTAIRES DE "LENGADOC" AU COLLÈGE HÉRALDIQUE 

Je pense que cette patente, par sa rédaction, dessert un homme dont le mérite, la bravoure et l'abnégation ne sont plus à prouver. Aussi, je souhaite préciser plusieurs choses : 
-Contrairement à ce qui a été dit, il n'a jamais reçu la Croix militaire du Languedoc (grade de l'ODM), seulement une citation du mérite exceptionnelle militaire au sein de l'Ost, ce qui fait qu'à ce jour, son mérite n'a jamais été reconnu à l'échelle du Comté. 
-Laurine avait demandé à l'Assemblée Nobiliaire du Languedoc de se prononcer sur l'octroi d'une Seigneurie. Presque toute l'Assemblée a alors demandé non pas une Seigneurie, mais une Baronnie, ce qui devrait suffire à combler les lacunes de rédaction de la patente, à mon sens. Parmi les rares nobles à ne pas avoir demandé ce changement de qualité du fief, il y avait Enduril, qui aujourd'hui demande le réexamen de la patente ; preuve encore, à mon sens, que l'homme est précieux et mérite sa noblesse, car il est bien rare, en Languedoc, que l'on demande un fief sans raison. Il est plus rare encore d'emporter l'adhésion d'une noblesse pourtant divisée, et Finubar l'a pourtant fait. 
-Finubar est un homme de grande qualité et aujourd'hui indispensable à l'Ost et à son fonctionnement. Un homme de tête, qui sait rassembler, commander, et met de côté son opinion personnelle lorsqu'il s'agit de servir sa province. Le fait que sa carrière ne soit presque exclusivement militaire, hormis son mandat de maire de Carcassonne, ne doit pas vous faire croire que son mérite est moindre. 
-La patente peut être complétée par les mérites postérieurs à sa rédaction (outre un investissement systématique et quotidien pour la défense et la sécurité du Languedoc) : 
  • Rappelé ces dernières semaines par l'Ost, en défaut d'hommes d'expérience et de poigne, et nommé au grade d'Amiral de la marine languedocienne 
  • Est devenu maire de Montpellier récemment sur la demande du Conseil Comtal

Ces deux points, que l'on pourrait juger maigres, montrent à mon sens toute l'utilité de cet homme, sa disponibilité, et le fait qu'il soit absolument indispensable au Languedoc. 

-Enfin, je précise qu'il est mon vassal depuis quelques mois. Je ne gonfle pourtant pas des mérites qui parlent d'eux-mêmes, ni n'invente la quasi-unanimité de l'Assemblée Nobiliaire sur son grand mérite.


Citation:
A tous présent et advenir salut. 

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict MontJoy, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de DameEnduril de Noùmerchat, Comtesse régnante de Languedoc, quant à l'octroi d'une Baronnie se trouvant sur les terres de Languedoc sise au fief nommé Pérignan, à Messire Finubar Anar

Apres recherches héraldiques dûment entérinées, le Fief de Pérignan est bien Baronnie du Comté du Languedoc

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte Baronnie est D'argent au poirier de sinople, fruité d'or et posé sur une terrasse du même., soit, après dessin, 

 


Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques. 

Faict le Dix-Huitième jour du mois d'Octobre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit, sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie